^

Glossaire

A

Cet examen est réalisé au cabinet de l’ophtalmologiste, mais nécessite de dilater au préalable les pupilles. C'est pourquoi il est recommandé de venir accompagné ou en transport public.

Il consiste à prendre des photographies de votre fond d'oeil après avoir injecté un colorant fluorescent (la fluorescéine, le vert d'indocyanine) dans une veine, en général au pli du coude (c'est-à-dire comme pour une prise sang).

Le colorant injecté est éliminé au cours des 24 à 48 heures qui suivent l’examen et sont à l’origine d’une coloration jaune des urines et parfois très légèrement la peau.

Cependant, l’examen est bien toléré dans la majorité des cas, mais des effets indésirables sans gravité sont à signaler comme des nausées ou plus rarement des vomissements : ainsi qu’exceptionnellement des réactions d'intolérance plus graves (moins de 1 % des cas) qui peuvent apparaître de façon imprévisible. Les patients allergiques doivent le signaler pour bénéficier d’un traitement préventif.

B

C

L’examen du champ visuel est un examen subjectif. Le patient est placé devant une coupole, la tête et l’œil sont immobiles. Un point lumineux d’intensité plus ou moins forte lui est présenté, à différents endroits sur la coupole. Le patient doit alors signaler s’il voit le point lumineux.

Cet examen permet d’explorer les limites et éventuels déficits du champ visuel, et la sensibilité de la rétine en particulier dans le glaucome ou dans certaines pathologies neurologiques

Schématiquement, notre rétine possède trois types de cellules sensibles aux couleurs, qui réagissent soit au rouge soit au vert soit au bleu. A partir de ces trois sensibilités, notre cerveau sait reconstruire toutes les teintes. Cependant la vision des couleurs fait appel à trois notions : la teinte, la saturation ou intensité de la couleur et la luminosité. De nombreux tests ont été conçus pour étudier la vision des couleurs. L’un des tests les plus utilisés consiste à faire classer au patient des pions en fonction de leur couleur. Les troubles de la vision des couleurs ont de multiples causes: héréditaires comme le daltonisme, liés à une maladie ophtalmologique comme une inflammation du nerf optique, dus à une maladie générale comme le diabète, la sclérose en plaques ou provoqués par l'effet toxique de certains médicaments comme les amphétamines, les barbituriques et la digitaline.

D

le patient commence à moins distinguer les couleurs et à percevoir les lignes droites déformées.

La forme exsudative ou humide se caractérise par l'apparition de vaisseaux sanguins sous la rétine responsables d'hémorragies. La conséquence est une chute brutale et rapide de la vision.

La forme atrophique ou sèche est caractérisée par l'accumulation de dépôts adipeux sur au niveau de la macula. Cette forme de DMLA est la plus fréquemment rencontrée.

E

F

Un examen du fond d’œil n’est pas douloureux mais souvent inconfortable et éblouissant car le médecin doit projeter de la lumière à travers une loupe dont peuvent être posées sur l’œil. Pour faciliter cet examen, des gouttes sont instillées dans les yeux du patient pour dilater les pupilles

Lors d’un fond de l’œil, l’ophtalmologiste examine la rétine, les vaisseaux sanguins, et le début du nerf optique (la papille) ; beaucoup de maladies ophtalmologiques ou mêmes générales peuvent atteindre le fond de l’œil.

On dit souvent que « le fond d’œil reflète l’état du cerveau »

G

H

I

J

K

L

M

N

O

P

Q

R

La réfraction permet de déterminer la «puissance» de l’œil et donc de savoir si un œil est emmétrope (c’est à dire normal) ou s’il présente des défauts (myopie, hypermétropie ou astigmatisme).

Actuellement, il existe des appareils automatiques qui permettent de déterminer de manière approximative la puissance d’un œil.

Pour évaluer la performance d’un œil, on mesure son acuité visuelle en utilisant une échelle. La plus couramment utilisée est l’échelle de Monoyer construite avec des lettres majuscules d’imprimerie et pour les enfants des échelles construites avec des dessins (Rossano-Weiss ou Pigassou). Ce type d’échelle est graduée en dixième ; il existe des acuités visuelles supérieures à 10/10°

S

T

La mesure de la tension oculaire est indolore. Elle dure quelques secondes et se fait manuellement ou avec un appareil automatique. La méthode manuelle est très précise. On instille d'abord une goutte de collyre pour anesthésier la surface oculaire puis on applique sur l'œil un petit dispositif en plastique de forme conique. Le patient ne doit donc ni cligner des paupières ni bouger pendant la mesure.

Avec les appareils automatiques envoient un petit jet d'air sur l'œil. Cela surprend souvent le patient, même s'il est prévenu. L'avantage est qu'il n'est pas utile d'instiller des collyres avant la mesure, et qu'il n'y a pas de contact entre l'œil et l'appareil.

En moyenne, une tension oculaire est considérée comme normale lorsqu’elle est comprise entre 10 et 21mmHg mais les chiffres normaux peuvent varier d'une personne à l'autre.

Une tension oculaire trop élevée fait courir un risque de glaucome.

Il est indispensable de faire contrôler régulièrement sa tension oculaire .

U

V

W